La chute et le début de la pratique
La chute a toujours effrayé le débutant. En Aïkido, le principe d'intégrité doit être respecté par les deux protagonistes : Savoir chuter c'est savoir se protéger. Savoir faire chuter c'est respecter l'autre.
Pour que la communication s'établisse il faut parler le même langage. Le rythme de l'attaque est donné par celui qui doit subir le mouvement. Plus vous attaquerez fort plus forte sera la chute. Donc ménagez-vous, portez une attaque claire, début de connexion tactile avec l'autre et laissez vous guider. Aidez votre partenaire à accomplir sa technique, sans le bloquer, sans vous bloquer. La construction d'une technique s'effectue à deux. C'est le Aï. Ainsi, on arrive au sol par une immobilisation ou dans notre propos par une chute. La chute ne doit pas être violente. Elle va permettre d'absorber toutes les contraintes. Se bloquer ou essayer de bloquer l'autre ne sert à rien et risque même d'inciter l'autre à forcer. Apporter votre énergie à la construction du mouvement et accepter la chute ou l'immobilisation. Car en fait la chute même si elle peut-être spectaculaire ne doit jamais être contrainte ; ainsi, on ne se fait jamais mal. Et n'hésitez plus dés que vous pouvez chuter allez-y... C'est souvent quand on hésite que la chute s'exécute difficilement. Ces conseils vont vers le débutant qui doit maitriser rapidement l'ensemble des chutes (arrière, avant, latérale et koshi Nage). Le port de l'Hakama est autorisé si toutes ces chutes sont acceptées par le pratiquant. Elles correspondent à un temps de travail dans les rôles de Uke et de Tori qui sont indissociables dans la pratique. Après ce travail des chutes qui doit être intégré très rapidement à la pratique, la recherche de la connexion avec l'autre sera améliorée. C'est un autre sujet...
Pour illustrer cet article, voici une vidéo intéressante.